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Glossaire-moi très fort !

Les mots en rouge sont ceux dont vous aurez besoin dans les commentaires composés.

A

abortif, abortive – adj. : qui fait avorter.

abyme – n. m. : voir mise en abyme.

agochore – adj. : une plante est dite agochore quand elle a été disséminée par transport involontaire. Elle est dite néophyte si elle a été introduite après la mondialisation du trafic (après 1492 et la découverte de l’Amérique).
Ces espèces sont souvent envahisseuses et problématiques.
Les plantes agochores survenaient autrefois dans les ports, les gares, ou le long des routes. Depuis 1880, l’eau des ballasts joue un grand rôle dans la dissémination agochore. On utilise de l’eau de mer dans les ballasts pour stabiliser les navires à vide. Dans le monde, on transporte ainsi 10 milliards de tonnes d’eau par an, avec les organismes qu’elle contient (des représentants de presque tous les embranchements animaux, unicellulaires et végétaux).
Les pays exportateurs sont particulièrement touchés par cette dissémination. Les bateaux arrivent avec leurs cales vides et leurs ballasts pleins. Au moment du chargement, des milliers de mètres cubes d’eau en provenance d’autres pays sont vidangés avec tous les organismes étrangers qu’ils contiennent.
Même si ce n’est pas une mesure suffisante (il n’y a pas de miracle), l’Australie peine à imposer aux navires à l’approche, de changer l’eau de leurs ballasts à 200 km des côtes, et de jour (beaucoup d’organismes marins ne remontant des profondeurs que la nuit). Cela s’appel changer l’eau en vain !

allitération – n. f. : figure de style qui consiste à répéter une consonne dans une suite de mots.

ambivalence – n. f. : caractère de ce qui se présente sous deux aspects cumulatifs, sans qu’il y ait nécessairement opposition.
En psychologie, caractère de ce qui comporte deux composantes de sens contraire.
Du gr. amphís « autour, des deux côtés » et de l’indo-européen *wald- « être puissant ».

amphigouri – n. f. : 1. écrit ou discours burlesque rempli de galimatias. 2. Production intellectuelle confuse et incompréhensible.
Du gr. amphís « autour, autour de » et agoreúô « parler en public ».

anacoluthe – n. f. : figure de style. Rupture ou discontinuité dans la construction d’une phrase (gr. anacoluthon « qui n’est pas à la suite de »). Tantôt il me harcelle, ou alors il disparaît pendant des semaines.

androgyne – adj. et n. : qui présente des caractères du sexe opposé, dont les organes génitaux externes sont mal différenciés. Du gr. andros « homme, mâle » et gunê « femme ».

anastomoser – v. tr. : mettre en communication deux conduits organiques (gr. anastomôsis « embouchure, estuaire »).

anglicisme – n. m. : emprunt à la langue anglaise.

anthropologie – n. f. : ensemble des sciences qui étudient l’homme (gr. anthrôpos « homme » et logia « théorie » de logos « discours »).

anthropomorphisme – n. m. : tendance à décrire un phénomène comme s’il était humain, à attribuer aux êtres et aux choses des apparences ou des réactions humaines. Lat. ecclés. anthropomorphita « hérétique qui attribuait à Dieu la forme humaine » du gr. anthrôpos « homme » et morphê « forme ».

antiphrase – n. f. : figure de style consistant à employer un mot, une locution dans un sens contraire au sens véritable, par ironie ou euphémisme. C’est du propre !

aphérèse – n. f. (CONTR. apocope) : figure de style qui consiste à amputer un mot de son début. Car (autocar).

aphorisme – n. m. : courte phrase résumant une théorie ou exprimant un précepte, souvent par un assemblage d’idées paradoxal, surprenant, voire amusant. Du grec aphorismós « séparation, définition », de aphorizô « séparer, délimiter » (composé de apó « au loin », de horos « limite, borne ») et du suffixe isme (utilisé pour former un nom désignant une catégorie de mot ou de tournure linguistique).

apocope – n. f. (CONTR. aphérèse) : figure de style qui consiste à amputer un mot de sa fin. Ciné (cinéma).

apéritouffe – n. m. (NEOLOGISME) : préliminaires (de « apéritif » et « touffe »).

apposition – n. m. : procédé par lequel deux termes simples (noms, pronoms) ou complexes (propositions) sont juxtaposés sans lien ; le terme juxtaposé. Ex. dans chef mécanicien, mécanicien est une apposition. L’apposition sert de qualification, comme un adjectif.

ara – n. m. : grand perroquet d’Amérique du Sud au plumage brillant.

assonance – n. f. : figure de style qui consiste à répéter un même son (voyelle) dans une suite de mots.

asymptote – n. f. et adj. : du gr. sumpiptein « tomber sur ». Droite de laquelle se rapproche une courbe à l’infinie, sans jamais l’atteindre.

atavisme – n. m. : hérédité des caractères psychologiques, des idées, des comportements (du lat. atavi « ancêtres », pluriel de atavus « quatrième aïeul »).

atone – adj. : qui manque de vie, de vigueur, de vitalité, d’énergie. Qui manque d’expression.

B

bacchante – n. f. : prêtresse de Bacchus, femme qui célébrait les Bacchanales. Du lat. bacchans « qui célèbre les mystères de Bacchus ».
bacchanale – n. f. : lat. Bacchanalia « fêtes de Bacchus ». Fêtes que les anciens Romains célébraient en l’honneur de Bacchus, avec danses, jeux et mystères d’initiés. Au figuré : débauche bruyante.

badin, ine – adj. : qui aime plaisanter.

ballerine – n. f. : de l’italien de ballare « danser ». Danseuse de ballet. Chaussure de femme, plate et très décolletée, rappelant un chausson de danse.

barbarin – n. m. (NEOLOGISME) : émoticône exprimant la déception (de Barbarin, cardinal).

becquerel – n. m. : unité de mesure de l’activité d’une quantité de matière radioactive, correspondant à la désintégration d’un atome par seconde.

bégueter – v. intr. : Pousser son cri, en parlant de la chèvre ( a. fr. béguer « bégayer »). Synonymes : bêler, chevroter.

bergère – n. f. (NEOLOGISME) : faux lit (de bergère, « fauteuil », et jeu de mots avec « faux lit » et Folies Bergères).

bergère – n. f. : fauteuil large et profond à joues pleines, et dont le siège est garni d’un coussin.

bohème – n. : personne, artiste, qui vit sans règles, en marge de la société. Verre fabriqué en Bohême depuis le XVIe siècle.

C

cæcotrophe – adj. et n. m. : se dit des animaux chez lesquels la digestion complète nécessite que les aliments passent deux fois à travers le tube digestif : à la fin du premier passage, l’animal cæcotrophe ingère ses propres excréments, alors appelés eux aussi cæcotrophes, de façon à en extraire les éléments qui n’ont pas pu être assimilés lors du premier passage. Les éléments en questions (vitamine B12 notamment) sont produits par des bactéries dans le cæcum en fin de parcours. L’animal doit donc les réingurgiter pour les assimiler plus en amont dans l’intestin. C’est une façon de ruminer quand on n’a pas plusieurs poches stomacales comme la vache. Au moment du sevrage, il peut être compliqué pour le jeune animal d’acquérir la flore intestinale dont il a besoin (risque de perte de poids et de mortalité durant la période d’ensemencement).

calembour – n. m. : jeu de mots fondé sur la différence de sens entre des mots qui se prononcent de manière identique ou approchée.

calvitie – n. f. : absence totale ou partielle de cheveux (lat. calvus « chauve »). Ne pas confondre avec l’alopécie (chute de cheveux temporaire).

cananéen, enne – adj. et n. : du pays de Canaan (Palestine et Phénicie). — N. m. Langue sémitique occidentale qui comprenait plusieurs dialectes dont sont issus notamment l’hébreu et le phénicien.

capitule – n. m. : inflorescence dans laquelle les fleurs sont insérées les unes à côté des autres sur l’extrémité du pédoncule élargie en réceptacle (lat. capitulum « petite tête »), formant une seule fleur au sens courant du mot. Les capitules de la bardane, de la pâquerette. Dans une pâquerette, il y a autant de fleurs que de pétales ! Cocasse, non ?

catachrèse – n. f. : figure de style qui consiste à détourner un mot de son sens propre. C’est ce qui se passe lorsqu’on lexicalise une métaphore. Un pied de table à d’abord été une métaphore avant de devenir une catachrèse en passant dans le langage courant. Pied a, à ce moment là, acquis un nouveau sens.

caudal, ale, aux – adj. : relatif à la queue (lat. cauda « queue »).

chronique – n. f. (gr. khrônos « temps ») :
1. Recueil de faits historiques rapportés dans l’ordre chronologique
2. Récit évoquant des faits authentiques
3. Ensemble des nouvelles qui circulent. Ex. Défrayer la chronique.
4. Article de journal ou de revue, émission de télévision ou de radio qui traite régulièrement d’un thème particulier.

chronique – adj. : qui dure. Du gr. khrônos « temps ». 

circoncision – n. f. (NEOLOGISME) : mea-culpa (jeu de mots avec mea-culpa « ma faute », méat « orifice d’un canal – Méat urinaire », culpa « coupable », et couper).

cocasse – adj. : drôle et étonnant (var. de coquard « vaniteux », de coq).

cocotte d’embrayage – n. f. : support de levier de commande de débrayage pour moto.

cœur de pigeon – n. f. : variété de cerise à chair ferme.

comparaison – n. f. : figure de style qui consiste à rapprocher deux notions au moyen d’un lien explicite qui exprime la notion de comparaison (Ex. Il est têtu comme une mule).

congénital, ale, aux – adj. : du lat. congenitus « né avec ». Qui est présent à la naissance ; dont l’origine se situe pendant la vie intra-utérine (opposé à acquis).  Fig. et péj. : inné.

conjonctivite – n. f. : inflammation de la conjonctive, membrane muqueuse transparente qui tapisse l’intérieur des paupières et les unit au globe oculaire, sur lequel elle se continue jusqu’à la cornée.
Du lat. conjuctio « conjonction », de cum « avec » et jugum « joug » qui a donné jugare « attacher, lier » (indo-européen *ju- « joindre »), et -ite, suffixe d’origine grecque (-itis) servant à désigner les maladies de nature inflammatoire.

courroux – n. m. : irritation véhémente contre un offenseur (lat. corrumpere « aigrir »).

couvain – n. m. : amas d’œufs d’abeilles ou d’autres insectes. Par ext. Dans une ruche, rayons qui contiennent les œufs et les larves. De « couver » (lat. cubare « être couché »).

cristallisation – n. f. : en littérature, expression de sentiments, d’idées. Cristallisation des sentiments, ça fait plus chic qu’expression des sentiments !

D

danse du sabre – loc. (NEOLOGISME) : chirurgie esthétique (chirurgie car utilise un outil tranchant comme le scalpel ; esthétique car c’est une danse ; jeux de mot avec la loc. chirurgie esthétique).

Dalloz (Éditions) : maison d’édition française fondée par Désiré Dalloz en 1845 et spécialisée dans le droit et l’actualité juridique.

déité – n. f. : divinité mythique, dieu ou déesse.

demoiselle – n. f. : du lat. domina « dame ». Insecte odonate zygoptère. Parfois utilisé comme synonyme de libellule (odonate anisoptère) dont elle se distingue par son corps plus grêle, ses ailes repliées au repos et a priori semblables (gr. zugon « joug, couple » et pteron « plume d’aile, ailé »).
Chez la libellule, les ailes antérieures et postérieures sont de formes différentes (anisoptère signifie ailes inégales) et, au repos, restent dans une position perpendiculaire au corps.
Les odonates sont des prédateurs (gr. odous, odontos « dent »).

DFTD – n. f. : tumeur faciale transmissible du Diable de Tasmanie (Devil Facial Tumour Disease) est une maladie émergente non virale découverte en 1996 dont une des composantes est une tumeur de la face évoluant en cancer. C’est l’un des quatre cancers contagieux connus, et le second à avoir été découvert. En Tasmanie l’épidémie progresse d’Est en Ouest depuis 1996, en se transmettant à un nombre croissant d’individus via des morsures, le partage de la nourriture, la consommation de carcasses infectées… À ce jour la transmission n’est observée qu’entre individus de cette espèce.

diaphorèse – n. f. : transpiration abondante. Du gr. dia « à travers » et phérô « porter ». Diaphorétique – adj. : qui active la transpiration.

diaphore – n. f. : reprise d’un mot sous deux acceptions différentes dans un même énoncé, permettant de souligner la richesse sémantique de chacun d’eux en les confrontant, voire en les opposant. Du gr. dia « séparation, distinction » et phérô « porter ».

disjoncter – v. (NEOLOGISME) : avoir la moutarde qui monte au nez (de Dijon, la ville où l’on fabrique la célèbre moutarde de Dijon).

dilettante – n. et adj. : personne qui s’occupe d’une chose en amateur (mot it. p. prés. de dilettare « délecter »).

dit – n. f. : au Moyen Âge, genre littéraire, petite pièce traitant d’un sujet familier ou d’actualité.

E

élytre – n. m. : aile antérieure dure et cornée des coléoptères qui ne sert pas au vol mais qui sert à protéger l’aile postérieure à la façon d’un étui (gr. elutron « étui »).

endémique – adj. : qui sévit constamment dans un pays, un milieu (gr. endêmon « indigène »).

Énée : fils du mortel Anchise et de la déesse Aphrodite (Vénus), il est l’un des héros de la guerre de Troie et le fondateur mythique de Lavinium, à l’origine de Rome, puis de sa monarchie. Il est chanté par Virgile dans l’Énéide.

énigme – n. f. : chose à deviner d’après une définition ou une description faite à dessein en termes obscurs, ambigus. (gr. aínigma « ce qu’on laisse entendre »). Ou ce qu’il est difficile de comprendre, d’expliquer, de connaître.

éponyme – adj. : Antiq. gr. : qui donne son nom à qqn, qqch. (gr. epi « sur » et onoma « nom »). Athéna, déesse éponyme d’Athènes.
Moderne : tenir le rôle éponyme d’une pièce, d’un film (ex. le rôle d’Ondine dans la pièce du même nom)

erratique – adj. : qui n’est pas fixe, pas régulier. Du lat. erraticus « errant ».

érulyser (s’) – v. pron. (NEOLOGISME) : se dissoudre dans ses glaires (de éructer et –lyse du gr. lusis « solution, dissolution »).

escalade – n. f. (NEOLOGISME) : plat composé d’une escalope accompagnée d’une salade (de escalope et salade).

escargoulette – n. f. (NEOLOGISME) : petit escargot terrestre à coquille poreuse vivant dans les pays chauds (de escargot et gargoulette, « vase poreux dans lequel les liquides se rafraîchissent par évaporation »).

esponcir (s’) – v. pron. (NEOLOGISME) : s’user, perdre de la matière (de espacer et poncer).

este – adj. et n. : Les Estoniens. L’estonien (langue finno-ougrienne).

ester – n. m. : du gr. aithein « faire brûler ». Composé organique, comparable à un sel minéral, formé par réaction d’un acide avec un alcool ou un phénol, avec élimination d’eau. Certaines essences aromatiques sont des esters. On utilise les esters en parfumerie, dans l’alimentation.
polyester – n. m. : du gr. polus « nombreux ; abondant ». Ester à poids moléculaire élevé, résultant de l’enchaînement de nombreuses molécules d’esters. Fibres synthétiques de polyester.

estive – n. f. : pâturage d’été en montagne (lat. æstivare « passer l’été »).
Exercice : « été », « Hadès » (maître des Enfers) et « éden » (lieu de délice) viennent-ils tous du radical indo-européen *ai-dh- « bruler, chauffer » ?

estran – n. m. : portion du littoral entre les plus hautes et les plus basses mers (de Strand,«  rivage » en anglais, ou « plage » en allemand).

éthique – n. f. : du gr. êthos « mœurs ». L’éthique est la morale débarrassée de ses croyances superstitieuses. Elle consiste en un ensemble de règles universelles (duquel la morale s’inspire parfois) liées à l’empathie.

ethnologie – n. f. : étude des faits et documents concernant les divers groupes humains (ethnies). Gr. ethnos « peuple » et logia « théorie » (de logos « discours »).

éthologie – n. f. : gr. ethos « mœurs, caractère » et logia « théorie » (de logos « discours »). Science des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel.

euphémisme – n. m. : figure de style consistant à utiliser une expression atténuée d’une notion dont l’expression directe aurait qqch. de déplaisant, de choquant (gr. eu « bien » et phêmê « parole »). La mouche scatophage du fumier (la mouche à merde).

emphase – n. f. : Énergie, force expressive. Péjorativement, emploi abusif ou déplacé du style élevé, du ton déclamatoire. Du gr. en- « dedans » et phaínō « briller ».

étymologie – n. f. : origine ou filiation d’un mot. Du gr. etumos « vrai » et logia « théorie » (de logos « discours »).

extroversion, extraversion – n. f. : attitude, comportement d’un individu qui montre une grande facilité à établir des contacts avec ceux qui l’entourent, qui exprime aisément ses sentiments.

F

fèces – n. f. pl. : excréments, matières fécales, résidus de la digestion.

foliaire – adj. : du lat. folium « feuille ». Qui appartient à la feuille.

follower – n. m. (NEOLOGISME) : faux lover, follower qui ne poste que des critiques (jeux de mots avec faux et « fo », et avec lover et « llower »).

formication – n. f. : fourmillement (lat. formica « fourmi »).

formication – n. f. (NEOLOGISME) : rapports sexuels entre fourmis nombreuses (jeu de mots avec fourmis et fornication).

fouetter – v. (familier) : 1. Sentir mauvais. 2. Avoir peur (trembler, comme une pièce mécanique qui fouette, tourne à vide).

fraise – n. f. : instrument muni de dents tranchantes, agissant par rotation, utilisé pour évider les parties cariées d’une dent. Catachrèse du fruit en raison de sa forme conique.

fugace – adj. : qui dure très peu (lat. fugere « fuir »).

fuligineux – adj. : de fuligo « suie ». Qui rappelle la suie, qui donne de la suie, qui en a la couleur. Fig. : d’une obscurité épaisse, incompréhensible.

G

galvauder – v. : compromettre (un avantage, un don, une qualité) par un mauvais usage (de galir « sauter, s’élancer » et de vauder « aller de côté et d’autre »). Galvauder un mot en l’employant à tort et à travers.

galvouiller – v. (NEOLOGISME) : détériorer (de galvauder et ouiller, suffixe verbal diminutif et familier).

gastéropodes – n. m. pl. : classe de mollusques qui possèdent une sole de reptation (pour ramper) et une masse viscérale généralement enfermée dans une coquille univalve (gr. gastêr, gastros « ventre; estomac » et podos « pied ») Sing. L’escargot est un gastéropode. L’escargot n’a pas l’estomac dans le talon mais à l’arrière dans la coquille, donc au dessus du pied. Mais dans l’escargot, on est près de tout !

gaudisserie – n. f. : mot plaisant. Action de se gaudir (manifester sa joie). Du latin gaudēre « se réjouir », de l’indo-européen commun *ga:u « se réjouir », apparenté à agave, du grec agauós « admirable ».

L’ILLUSTRE GAUDISSART (1833) d’Honoré de Balzac :

Le Commis-Voyageur, personnage inconnu dans l’antiquité, n’est-il pas une des plus curieuses figures créées par les mœurs de l’époque actuelle ? N’est-il pas destiné, dans un certain ordre de choses, à marquer la grande transition qui, pour les observateurs, soude le temps des exploitations matérielles au temps des exploitations intellectuelles. Notre siècle reliera le règne de la force isolée, abondante en créations originales, au règne de la force uniforme, mais niveleuse, égalisant les produits, les jetant par masses, et obéissant à une pensée unitaire, dernière expression des sociétés. Après les saturnales de l’esprit généralisé, après les derniers efforts de civilisations qui accumulent les trésors de la terre sur un point, les ténèbres de la barbarie ne viennent-ils pas toujours ? Le Commis-Voyageur n’est-il pas aux idées ce que nos diligences sont aux choses et aux hommes ? il les voiture, les met en mouvement, les fait se choquer les unes aux autres ; il prend, dans le centre lumineux, sa charge de rayons et les sème à travers les populations endormies. Ce pyrophore humain est un savant ignorant, un mystificateur mystifié, un prêtre incrédule qui n’en parle que mieux de ses mystères et de ses dogmes.

Curieuse figure ! Cet homme a tout vu, il sait tout, il connaît tout le monde. Saturé des vices de Paris, il peut affecter la bonhomie de la province. N’est-il pas l’anneau qui joint le village à la capitale, quoique essentiellement il ne soit ni Parisien, ni provincial ? car il est voyageur. Il ne voit rien à fond ; des hommes et des lieux, il en apprend les noms ; des choses, il en apprécie les surfaces ; il a son mètre particulier pour tout auner à sa mesure ; enfin son regard glisse sur les objets et ne les traverse pas. Il s’intéresse à tout, et rien ne l’intéresse. Moqueur et chansonnier, aimant en apparence tous les partis, il est généralement patriote au fond de l’âme.

Excellent mime, il sait prendre tour à tour le sourire de l’affection, du contentement, de l’obligeance, et le quitter pour revenir à son vrai caractère, à un état normal dans lequel il se repose. Il est tenu d’être observateur sous peine de renoncer à son métier. N’est-il pas incessamment contraint de sonder les hommes par un seul regard, d’en deviner les actions, les mœurs, la solvabilité surtout ; et pour ne pas perdre son temps, d’estimer soudain les chances de succès ?

gérontologie – n. m. : étude des phénomènes, des problèmes liés au vieillissement de l’organisme humain (gr. gerontos « vieillard » et logia « théorie » de logos « discours »). Géronte est un personnage de comédie qui représente la vieillesse, le plus souvent un imbécile, trompé et berné. Molière lui a donné, dans Le Médecin malgré lui et Les Fourberies de Scapin, sa physionomie définitive.

giallo (prononcé /ˈd͡ʒal.lo/ en italien) – adj. et n. m. : genre cinématographique italien aux frontères du policier, de l’horreur et de l’érotisme. Il a connu son âge d’or des années 60 aux années 80 (it. « jaune » ; de 1929 aux années 1960, les éditions Mondadori publièrent une collection de romans policiers avec une couverture jaune).

graviton – n. m. : particule élémentaire théorique hypothétique qui transmettrait la gravité.

grivois – d’abord n. m. : « mercenaire, soldat » (de grive « guerre ») ; puis adj. : qui est d’une gaieté peu délicate mais sans violence.

H

haïku – n. m. : poème d’origine japonaise de dix-sept syllabes réparties sur trois vers. Le mot japonais est composé des termes chinois pái « vaudeville » et « phrase ».
Mais le mot pái a plusieurs sens : acteur comique ; vaudeville ; non sincère.
Le seul lien avec le vaudeville que je vois est son côté chanson de circonstance et chanson satirique (l’ancêtre du haïku était un poème satirique qui comportait 17 syllabes sans la contrainte 5/7/5). C’est donc l’aspect comique (de l’acteur) que je privilégierais en gardant peut-être le côté circonstance du vaudevire (voir ci-dessous). Le haïku a hérité son caractère humoristique de son ancêtre satirique.

hégémonie – n. f. : de hêgemôn « chef ». Domination souveraine d’une puissance, d’une nation, sur d’autres.

héraldique – adj. et n. f. : relatif au blason. Connaissance des armoiries.

hermaphrodite – n. m. et adj. : être légendaire auquel on supposait une forme humaine à deux sexes. Qui est doté de caractères des deux sexes.
Du nom gr. d’un androgyne mythologique, fils d’Hermès et d’Aphrodite. 

homérique – adj. : qui appartient, qui a rapport à Homère ou qui est digne de lui.

homocerque – adj. (CONTR. hétérocerque) : qui a les deux lobes égaux, en parlant de la nageoire caudale des poissons (gr. homos « semblable, le même » et kerkos « queue »).

hydre – n. f. : animal fabuleux dangereux (L’hydre de Lerne : serpent à sept têtes qui repoussaient sitôt coupées). Au figuré, mal qui se renouvelle en dépit des efforts faits pour l’éradiquer « l’hydre fasciste ».

hypertrophie – n. f. : gr. trophê « excès de nutrition ».
Courant : développement excessif, anormal.
Physiol. : augmentation de volume d’un organe.

hypnagogique – adj. : qui provoque ou précède le sommeille (gr. hupnos « sommeil » et agein « mener, conduire »).

hypnique – adj. : relatif au sommeil (gr. hupnos « sommeil »).

hippocampe – n. m. : cinquième circonvolution temporale du cerveau jouant un rôle primordial dans les processus de mémorisation. Cette partie du cerveau ressemble à un hippocampe, petit poisson dont la tête rappelle celle du cheval (gr. híppos « cheval » et kámpos (« monstre marin »).

hypothalamus – n. m. : région du diencéphale située sous le thalamus, siège de centres supérieurs du système neurovégétatif et qui joue un rôle capital dans les équilibres vitaux (régulateur thermique, hydrique, comportement alimentaire, etc.).

I

idéogramme – n. m. : signe graphique minimal qui, dans certaines formes d’écriture, constitue un morphème, un mot ou une notion (gr. idea « idée » et gramma « lettre, écriture »). Opposé à phonogramme. L’écriture à idéogrammes du chinois.

ilote, hilote : habitant de Laconie réduit en esclavage par les Spartiates. Les Spartiates enivraient leurs ilotes pour dégoûter leurs enfants de l’ivrognerie.
Au figuré, personne asservie, réduite au dernier degré de la misère, de l’ignorance.

impénitent – adj. : qui ne se repent pas de ses péchés, qui vit dans l’impénitence. Qui ne renonce pas à une habitude jugée mauvaise.

inane – adj. : vain, inutile (peut-être suffixation adjectivale du préfixe privatif in-).

incongru – adj. : qui ne convient pas, ou qui n’est pas convenable (lat. in, préfixe négatif et congruus « convenable »).

introversion – n. f. : lat. introversus « vers l’intérieur ». Fait d’être tourné vers soi plutôt que vers les autres et le monde extérieur.

ironie – n. f. : du gr. eirôneia « action d’interroger en feignant l’ignorance », à la manière de Socrate (ironie socratique). Manière de se moquer en disant le contraire de ce qu’on veut faire entendre. Figure de rhétorique apparentée à l’antiphrase.

J



jeu – n. m. : activité physique ou mentale purement gratuite, qui n’a, dans la conscience de la personne qui s’y livre, d’autre but que le plaisir qu’elle procure (lat. jocus « badinage, plaisanterie »). Choisissez un jeu dans le sous-menu.

joey – n. m. : bébé marsupial (koala, kangourou, opossum, etc.)

jubilation – n. f. : joie vive, expansive, exubérante.

K

L

lai – n. m. : poème narratif ou lyrique, au Moyen Âge. De l’irlandais laid « chant des oiseaux, chanson, pièce de vers ».

lépidoptères – n. m. pl. : j’appartiens à l’ordre des lépidoptères, je suis un insecte à deux paires d’ailes couvertes de minuscules écailles (lat. lépido– « écaille » et –ptère « aile »), possédant une longue trompe pour aspirer les aliments. Je suis le ? Le papillon bien sûr ! Sing. Un lépidoptère. Adj. Insecte lépidoptère.

limasson – n. m. (NEOLOGISME) : petite lime pour arrondir les sons trop aigus (jeux de mots avec lime à sons).

linguistique – n. f. : science qui a pour objet l’étude du langage, envisagé comme système de signes.

lut – n. m. : lat. lutum « boue, terre de potier ». Enduit très résistant, durcissant par dessiccation, servant à boucher hermétiquement des vases, des chaudières, ou à protéger des objets allant au feu (tubes, cornues).
luter – v. : boucher, enduire avec du lut.

M

massacre – n. m. : ramure, tête du gibier tué, qu’on accroche généralement à un mur comme un trophée.

médiatrice – n. f. : la médiatrice d’un segment est la droite perpendiculaire au segment en son milieu.

Meilleur(e) ami(e) – loc. (NEOLOGISME) : désigne celui ou celle qui s’est marié avec votre ex.

ménade – n. f. : bacchante. Du gr. mainás « délirant ».

mercantile – adj. : digne d’un commerçant cupide, d’un profiteur ( it. mercante « marchand »)

métaphore – n. f. : figure de style qui consiste à évoquer un concept au moyen d’un terme désignant un autre concept sans rapport évident avec le premier (gr. metaphora « transposition » du gr. meta « changement, dépassement » et pherein « porter »).

La grosse embrouille en quelque sorte ! Le chemin de son cœur est une double métaphore, voire triple. On connait la seconde : le cœur est le siège des sentiments et des émotions (cette métaphore a été lexicalisée, elle est passée dans le langage courant, on parle alors de catachrèse). La première, prise individuellement, est aussi une catachrèse car chemin signifie en particulier Conduite qu’il faut suivre pour arriver à un but (Ex. Vous êtes sur le bon chemin). Le chemin de son cœur signifie donc Conduite qu’il faut suivre pour arriver à déclencher chez cette personne des émotions et des sentiments positifs. Il y a beaucoup de non-dit : d’une part le but, qui est de déclencher émotions et sentiments, et d’autre part le fait que ces émotions et sentiments doivent êtres positifs. C’est ce non-dit qui fait de l’expression Le chemin de son cœur, une métaphore.

métonymie – n. f. : figure de style qui consiste à exprimer un concept au moyen d’un terme désignant un autre concept en rapport avec le premier (gr. metônumia « changement de nom »). Ex. contenu exprimé par le contenant : Viens on va boire un verre.

L’expression signifie qu’on va boire le contenu d’un verre. Mais en fait ça sera le contenu de plusieurs verres et le contenu de ces verres sera très probablement alcoolisé. De là à dire que la métonymie est une grosse hypocrite (gr. hupokritês « acteur, mime ») il n’y a qu’un pas… si tant est qu’on arrive encore à en mettre un devant l’autre !

métrique – n. f. : ensemble des règles relatives à la versification.

mise en abyme – loc. f. :
En héraldique, on dit d’un petit écu qui est au milieu d’un grand, qu’il est mis en abyme.
En sémiologie, se dit d’une œuvre montrée à l’intérieur d’une autre qui en parle, lorsque les deux systèmes signifiants sont identiques : récit dans le récit, film dans le film, peinture représentée dans une peinture (le couvercle de la boîte de Vache qui rit), etc.
Curiosité : on écrit abîme sauf dans la locution mise en abyme où l’on a conservé l’ancienne orthographe, probablement à cause du contexte héraldique d’origine (l’héraldique étant une discipline plutôt conservatrice).

monomaniaque – adj. : qui a une idée fixe, une obsession (gr. monos « seul, unique » et mania « folie ») ou, plus couramment, une manie, un goût exclusif, une habitude dominante.

morale – n. m. : du lat. mores « mœurs ».  La morale consiste en un ensemble de règles « relatives », arbitraires et propres à chaque groupe, fictivement érigées en Bien et Mal absolus. La morale s’inspire parfois de l’éthique.

Morphée : dieu des songes (gr. morphê « forme »), fils du sommeil (Hypnos, fils d’Erèbe, les Ténèbres des Enfers) et de la nuit (Nyx, fille du Chaos).

moutardier – n. m. : 1. Fabricant ou marchand de moutarde. 2. Petit pot en terre, récipient dans lequel on met la moutarde pour la servir à table.

mythe – n. m. : récit fabuleux (gr. muthos « récit, fable »), transmis par la tradition, qui met en scène des êtres incarnant sous une forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine. La mythologie est l’ensemble ou l’étude des mythes.

N

nasal, ale, aux – adj. : dont la prononciation comporte une résonance de la cavité nasale. Consonnes nasales : m, n, gn ; voyelles nasales : an, en, in, on, un.

nègre – n. m. : personne qui ébauche ou écrit anonymement les ouvrages signés par un autre.

néologisme – n. m. : emploi d’un mot nouveau (soit créé, soit obtenu par dérivation, composition, troncation… : néologisme de forme) ou emploi d’un mot ou d’une expression préexistant, dans un sens nouveau (néologisme de sens)
(gr. neos « nouveau » et logos « parole, discours »).

névrose – n. f. : du gr. neuron « nerf » et -ose (servant à former des noms de maladies non inflammatoires).
Affection caractérisée par des troubles affectifs et émotionnels (angoisse, phobies, obsessions, asthénie), dont le sujet est conscient (à la différence des psychoses) mais ne peut se débarrasser, et qui n’altèrent pas l’intégrité de ses fonctions mentales.

nostalgine – n. f. (NEOLOGISME) : substance qui rend mélancolique (de nostalgie, et du suffixe –in « désignation des alcaloïdes »).

O

œdipe – n. m. : complexe d’Œdipe. Le complexe d’Œdipe est un concept central de la psychanalyse théorisé par Sigmund Freud qui le définit comme le désir d’entretenir un rapport amoureux et voluptueux avec le parent du sexe opposé (inceste) et celui d’éliminer le parent du même sexe (parricide ou matricide) considéré comme rival.
Œdipe : Personnage de la mythologie grecque qui, à son insu, tue son père et épouse sa mère. Ne pouvant supporter de regarder la vérité en face, il se crève les yeux (curieusement, le mot œil commence aussi par un E dans l’O ! Autrement dit par une fourchette dans l’œil – le E ressemblant à une fourchette).

orchidoclaste – n. m. (NEOLOGISME) : casse-couilles (gr. orkhis « testicule » et klastós « brisé »). L’orchidée s’appelle ainsi en raison de la forme de ses racines tuberculeuses.

oscilloscope – n. m. : de osciller et du gr. skopein « examiner, observer » . Appareil de mesure permettant de visualiser sur un écran cathodique les variations d’une tension.



outil – n. m. : ce qui permet de faire (un travail). Du lat. uti « se servir de ». Choisissez un outil dans le sous-menu.

oxymore (ou oxymoron) – n. m. : figure de style qui consiste à allier deux mots de sens contradictoires pour leur donner plus de force expressive (gr. oxus « aigu » et môros « sot, fou »). Ex. le soleil noir de la mélancolie (Gérard de Nerval) : « soleil noir » est un oxymore ; « soleil noir de la mélancolie » est une métaphore.

P

pachyderme – n. m. et adj. : du gr. pakhudermos « qui a la peau épaisse », de pakhus « épais » et derma « peau ». Éléphants, tapirs, rhinocéros, hippopotames, pécaris.

paillasson – n. m. (NEOLOGISME) : petit orchestre à vents qui fait du porte-à-porte, constitué par les bergers à l’occasion de la fête de la transhumance, destiné à récolter des fonds (jeux de mots avec paille à son et paillasson).

paradoxe – n. m. : 1. Opinion qui va à l’encontre de l’opinion communément admise (gr. para « à côté de » et doxa « opinion »). 2. Être, chose, fait qui heurte le bon sens. 3. Proposition à la fois vraie et fausse (je suis un menteur).

paradoxisme – n. m. : figure de style qui consiste à associer des termes contradictoire dans un énoncé (Pour réparer des ans l’irréparable ouvrage – Racine, Athalie, Acte II, scène 5). Distinct de l’oxymore.

paréidolie – n. f. : processus portant à trouver une forme familière dans un paysage, un nuage, etc., ou à reconnaître une voix humaine dans un bruit, etc. (gr pará, « à côté de, au lieu de » et eídōlon « image, apparence, forme »).

parpaing – n. m. : bloc (de plâtre, de ciment, de béton) qui remplace souvent la pierre, dans les constructions récentes.
Techn. : pierre de taille (ou moellon) tenant toute l’épaisseur d’un mur. Du lat. perpetis « ininterrompu, continuel ». 

pascalien – adj. : qui découle ou s’apparente à la pensée de Blaise Pascal. Dans les Pensées, Pascal présente plusieurs paradoxes philosophiques : infini et néant, foi et raison, âme et matière, mort et vie, sens et vanité — apparemment n’arrivant à aucune conclusion définitive sans l’appui de l’humilité et de la grâce. En les rassemblant, il développe le pari de Pascal.

pathétique – n. m. et adj. : du gr. pathêtikos « relatif à la passion ».
Adj. : qui émeut vivement, excite une émotion intense, souvent pénible (douleur, pitié, horreur, terreur, tristesse). Tu es pathétique, tu fais pitié.
N. m. (littéraire) : caractère pathétique ; expression de ce qui est propre à émouvoir fortement. Un pathétique facile, mélodramatique.

pathos – n. m. : mot gr. « souffrance, passion ». Pathétique déplacé dans un discours, un écrit, et par extension dans le ton, les gestes.

perclore (se) – v. pron. (NEOLOGISME) : se rabougrir sans pouvoir bouger (de clore et perclus).

permanente – n. f. (1949) : traitement appliqué aux cheveux pour les friser de manière plus ou moins durable.

pertuisane – n. m. : ancienne arme d’hast (toute arme dont le fer est monté sur une longue hampe) des XVe-XVIIe s., munie d’un long fer triangulaire, souvent garni à sa base de deux orillons symétriques.
pertuisanier : soldat armé de la pertuisane.
De l’it. pertuis, de l’ancien v. pertuiser, autre forme de percer.

phanère – n. m. : Production épidermique apparente (poils, plumes, écailles, griffes, ongles, dents). Du gr. phaneros « apparent ». 

phanérologue – n. f. (NEOLOGISME) : esthéticienne en charge des phanères (poils, ongles, cheveux…). De phanères et du suffixe –logue (du gr. logia « théorie » de logos « discours »).



phrase – n. f. : tout assemblage linguistique d’unités qui fait sens (du gr. phrasis « parole »). Choisissez un type de phrase dans le sous-menu.

pied – n. m. : unité rythmique de la métrique correspondant à une syllabe dans le vers français.

pléonasme – n. m. : figure de style qui consiste à utiliser un terme ou une expression qui ne fait qu’ajouter une répétition à ce qui vient d’être énoncé. Je vous souhaite une excellente bonne journée.

potache – n. m. : collégien, lycéen (de pot-à-chien « chapeau de soie porté dans les collèges »).



potin – n. m. surtout au pluriel : bavardage, commérage, souvent malveillant (tendance à l’enflure : bruit, tapage, vacarme). Origine (1655) : « chaufferette (autour de laquelle on bavarde) ». Choisissez un potin dans le sous-menu.

prédateur, trice – n. m. et adj. : animal qui se nourrit de proies (lat. præda « proie »), ou végétal qui se développe aux dépens d’un autre.

prégnance – n. f. : qui s’impose à l’esprit. Du lat. premere « presser » (indo-européen *per « frapper »).

prérogative – n. f. : avantage dû à une fonction, un état. Du lat. jurid. prærogativa « (centurie) qui vote la première ».

propension – n. f. : tendance naturelle (Ex. propension à l’ennui).

prostate – n. f. : glande à sécrétion externe et interne de l’appareil génital masculin, située autour de la partie initiale de l’urètre et en dessous de la vessie, et dont la sécrétion alcaline est concomitante à l’émission du sperme (gr. prostatês « qui se tient en avant »).

prostitution – n. f. : Le fait de « livrer son corps aux plaisirs sexuels d’autrui, pour de l’argent » (Dalloz) et d’en faire métier ; l’exercice de ce métier ; le phénomène social qu’il représente (de prostituo « mettre en avant, exposer, mettre en vente, prostituer » et du suffixe -io ajouté au radical du participe des verbes pour construire des substantifs féminins indiquant l’action du verbe).

prostitution – n. f. (NEOLOGISME) : science de la prostate (jeu de mots avec prostate – même étymologie que prostitution – et le suffixe –io ajouté au radical du participe des verbes pour construire des substantifs féminins indiquant l’action du verbe).

protéiforme – adj. : de Protée (divinité de la mer qui pouvait prendre des formes variées) et -forme. Qui peut prendre toutes les formes, se présente sous les aspects les plus divers.

psychédélique – adj. : qui évoque les visions de l’état psychédélique (qui résulte de l’absorption de drogues hallucinogènes). Du gr. psukhê « âme » et dêlos « visible, manifeste », proprement « qui manifeste la psyché » 

psychose – n. f. : gr. psukhê « l’âme sensitive » et -ose (servant à former des noms de maladies non inflammatoires).
Maladie mentale affectant de manière essentielle le comportement, et dont le malade ne reconnaît pas le caractère morbide (à la différence des névroses).
Langage courant : Obsession, idée fixe. Psychose collective.

pythie – n. f. : prêtresse de l’oracle d’Apollon à Delphes (gr. Puthô « Delphes »). Devineresse inspirée par Apollon dont elle mâche pendant sa transe, la feuille sacrée (le laurier). Contrairement à la sibylle, la pythie est liée à un sanctuaire.

pythonisse ( Littér. ou plaisant) – n. f. : prophétesse, voyante, devineresse (gr. puthôn « prophète inspiré par Apollon pythien (de Puthô « Delphes ») »).

Q

Quatre-Frères-Peignot : typographe célèbres, morts à la guerre de 14-18. Leur rue se prolonge le long de l’ancienne imprimerie nationale, dans la rue Gutenberg. Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg modernisa et industrialisa l’imprimerie en introduisant en Europe les caractères métalliques mobiles. Ma grand-mère habitait dans la rue des Quatre-Frères-Peignot.

R



Récit – n. f. : fait de relater, oralement ou par écrit, des faits vrais ou imaginaires.
Du latin recitare, de re- « de nouveau » et citare « pousser, faire sortir, appeler (pousser un cri), citer/mentionner »). Choisissez un type de récit dans le sous-menu.

récurrent, ente – adj. : du lat. recurrens « qui revient en arrière ».
Courant : qui revient régulièrement, répétitif.
Anat. : se dit d’un nerf, d’un vaisseau qui revient en arrière au lieu de prolonger le tronc d’où il tire son origine.
Méd. : une fièvre récurrente est caractérisée par une succession d’épisodes fébriles entrecoupés de périodes sans fièvre.
Math. : dans une série récurrente, chaque terme est une fonction des termes immédiatement précédents.
Ling. : forme récurrente, qui a plusieurs occurrences (opposé à hapax – n. m. « chose dite une seule fois »). Processus, phénomène récurrent.

rhétorique – n. f. : art de bien parler ; technique de la mise en œuvre des moyens d’expression (par la composition, les figures). Du gr. rhêtôr « orateur ».

rhizome – n. m. : tige souterraine des plantes vivaces (gr. rhizôma « ce qui est enraciné ») qui porte des racines adventives et des tiges feuillées aériennes. Rhizomes d’iris — La métaphore du rhizome en philosophie (Deleuze et Guattari).

rime féminine : la syllabe est terminée par un e muet. Exemple : « rose »

rime masculine : la syllabe n’est pas terminée par un e muet. Exemple : « rasée »

S

salonnier, ière – n. et adj. : 1. personnalité qui tient salon (dès le XVIe siècle). 2. Journaliste, critique d’art qui rend compte des Salons (Expositions périodiques d’œuvres d’artistes vivants, dès le XVIIIe siècle). 3. Propre aux salons, à l’esprit mondain des salons.

sanctuariser – v. tr. : donner à un territoire le statut de sanctuaire (Lat sanctus « saint »), au sens de lieu inviolable protégé des combats.

schizophrène – adj. : du gr. skhizein « fendre » et phrên « esprit ». Psychose caractérisée par une désagrégation psychique (ambivalence des pensées, des sentiments, conduite paradoxale), la perte du contact avec la réalité, le repli sur soi.

sémantique – n. f. : étude du langage considéré du point de vue du sens, qui rend compte des phénomènes signifiants dans le langage (gr. sêmantikos « qui signifie », de sêmainein « signifier »).
Un champ sémantique (recherche de sens) a un signifiant (le mots fraise), mais on peut chercher plusieurs signifiés qui s’y rattachent (fruit, outil, collerette, visage appartiennent au champ sémantique du mot fraise).
Un champ lexical (recherche de mots) a un signifié (le concept de jardinage), mais on peut chercher les divers signifiants (mots) qui s’y rattachent (fraise, râteau, engrais, eau appartiennent au champ lexical du jardinage).

sémiologie – n. f. : science étudiant les systèmes de signes (langues, codes, signalisations, etc.). Du gr. sêmeion « signe » et logia « théorie » (de logos « discours »).

sibylle – n. f. : dans l’Antiquité, devineresse, femme inspirée par Apollon (qui connaissait l’avenir). Contrairement à la pythie, la sibylle n’était pas strictement liée à un sanctuaire. Du gr. Sibylla ; Sibylle était le nom d’une prophétesse.

sibyllin – adj. : dont le sens est caché, comme celui des oracles (voir sibylle).

substantif – n. m. : nom ou pronom. Du lat. substantia « substance », de substare « être dessous », de sub- « sous », et stare « être debout, se dresser ». Autrement dit, ce qui porte : au commencement était le verbe !

surréalisme – n. m. : ensemble de procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues ; mouvement intellectuel révolutionnaire affirmant la supériorité de ces procédés. Le surréalisme est issu du mouvement dada (Tristan Tzara, 1916). Manifeste du surréalisme d’André Breton (1924).

syntaxe – n. f. : étude des relations entre les formes élémentaires du discours (ordre des mots, construction des phrases…). gr. sun « avec » et taxis « ordre, arrangement ».

T

tarauder – v. tr. : percer, transpercer, tourmenter.
Techn. : creuser, percer (une matière dure) pour y pratiquer un filetage, à l’aide du taraud ou d’une machine.



texte – n. m. : la suite des mots, des phrases qui constitue un écrit ou une œuvre (écrite ou orale). Lat. textus « enchaînement d’un récit, texte, tissu, trame » de texere « tisser ». Choisissez un type de texte dans le sous-menu.

trivial, iale, iaux – adj. : ordinaire, ou déplacé, ou évidant.

typographie – n. f. : manière dont un texte est imprimé (type des caractères, mise en pages, etc.). Du gr. tupos « marque, caractère » et graphein « écrire ».

U

V

vaudeville – n. m. :
XVe : vaudevire : « chanson de circonstance », mot normand, probablement de vauder « tourner » et virer.
1507 : altération en « vault de ville »
1549 : vaudeville
D’abord, chanson populaire à thème satirique.
Puis, fin XVIIIe : pièce de théâtre mêlée de chansons et de ballets.
Enfin, 1811 : comédie légère, divertissante, fertile en intrigues et rebondissements.

W

wabi-sabi – n. m. : notion d’origine japonaise traduisant la beauté de l’à-peu-près, du provisoire, de l’incongru.

wombat – n. m. : mammifère marsupial d’Australie de 15 à 40 kg, le wombat est un herbivore fouisseur peu farouche à l’endurance réduite et à caractère grognon, qui ressemble à un petit ours. Appelé jadis à tort phascolome (rat à poche), ce n’est pas un rongeur bien que la croissance de ses dents soit continue.
Il existe trois espèces de wombat : le wombat commun, le wombat à nez poilu du Nord et le wombat à nez poilu du Sud. Sa poche ventrale s’ouvre vers l’arrière, de sorte que la terre n’y pénètre pas lorsqu’il creuse. Il dispose d’une plaque cartilagineuse très dure située sous la peau de son arrière-train. Lorsqu’un prédateur le poursuit, il bouche l’entrée de son terrier avec ce bouclier, avant de contre-attaquer par de violentes ruades.
Le wombat est un animal solitaire qui communique avec ses congénères au moyen de latrines où il dépose ses fèces cubiques pour donner de ses nouvelles et trouver des partenaires sexuels.

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