SOMMAIRE
Présentation
L’idée est de choisir un mot qui correspond à votre quotidien du moment.
J’avais choisi le mot à deviner ci-dessous pendant les vacances, après ma rencontre avec l’animal (exemple 1). En effectuant les recherches d’usage, j’avais de fil en aiguille accumulé des informations variées. L’idée m’est alors venue de les tordre légèrement et de les organiser afin d’en faire une question pour un champion.
Pour ce genre d’exercice, les sources d’informations possibles sont nombreuses : dictionnaires (Robert, Larousse), Wiktionnaire, Wikipédia, Sites Internet, encyclopédies, encyclopédies spécialisées, dictionnaire historique de la langue française, dictionnaire étymologique, dictionnaire de la mythologie…
C’est une façon amusante de se cultiver à partir d’un simple mot.
Lors de la rédaction, vous pouvez vous permettre toutes les extravagances pour caricaturer le genre.
Exemple 1
Attention… Top c’est à vous, vertébré complètement ossifié dont la vessie natatoire communique avec l’estomac, je me fourre la queue dans la bouche pour me faire vomir, je suis je suis ? Je suis un poisson méchant, fourbe, craintif et très casanier (une vraie peau de vache) qui cache sous les rochers sa caudale homocerque. Au temps homériques les noyés nous confondaient avec l’hydre de la mythologie quand nous nous penchions par la fenêtre pour regarder passer les bateaux avec mon père, ma sœur, ma mère ? Comme le cul de Neptune ma peau ornée d’élégants motifs ogivaux peu contrastés, est lisse et très sensible : j’utilise pour me raser des mâchoires de requin triple-lames ? Je n’aime pas les glaces à l’eau, je me nourris de pieuvres, de crustacés et de poissons, ma morsure cruelle et dangereuse peut coûter un bras au plongeur des mers tropicales qui tient à la vie, je suis ? Allons ? Pour les lecteurs qui suivent, j’ai arraché la langue de mon maître Mason lorsque sa sœur Margot m’a jetée à la gorge d’icelui sur les conseils d’un tueur en série sentimental carthaginois… Attention changement de main, je suis un poisson apode très vorace physostome long et mince ondulant dans les eaux chaudes des mers et des océans, je suis ? Je suis une femme de tête et de queue, ma chair était très estimée par les romains. Ma bouche largement fendue d’un sourire carnassier peut, tel le serpent du jetsetteur humaniste Antoine, engloutir un bébé éléphant de mer ? Prédateur au top, je suis un poisson de la race des seigneurs, de la classe aristocratique des ostéichtyens, du superordre des moines combattants téléostéens et de l’ordre très distingué et très confidentiel des anguilliformes. Je guette les poissons rouges qui portent des sushi à leur grand-mère malade ? Je peux mesurer jusqu’à trois mètres et mes mâchoires sont munies de fortes dents ; ma sœur et moi sommes les gardes du corps de l’affreuse sorcière dans le dessin animé La Petite Sirène de Walt Disney… Je suis ? Là vous exagérez ! Symbole des civilisations englouties, j’appartiens au peuple de… Mu ! Je vis recluse, comme… murée ! Des opercules couvrent mes ouïes, je suis sourde à la douleur d’autrui et massacre sans pitié les proies sans défense qui passent à ma portée, je suis du clan mafieux des… Muréni ! J’appartiens à la famille des mu-ré-ni-dés ! Je suis la murène ! La murène bien sûr ! Du latin muraena et du grec muraina, bravo vous êtes nuls ! Définition suivante, attention on se concentre !
Exemple 2
Attention… Top, c’est à vous ! Je suis en danger critique d’extinction. Mets très apprécié des Aztèques, je suis encore vendu sur les marchés mexicains, pour être consommé. On me cuit dans de l’eau, avec du sel et du thé mexicain. On fait revenir à part des tomates cuites, des molidos et des échalottes émincées. Une fois les tomates bien frites, on ajoute le bouillon et l’on râpe des piments verts… Je suis ? Je suis ?
Vivant à l’origine dans les lacs du centre du Mexique, à 2 000 mètres d’altitude, j’habite aussi dans des lacs de cratères volcaniques.
Dans la mythologie aztèque, j’étais le dernier avatar du dieu protecteur des jumeaux et des monstres, avant mon sacrifice qui permit de mettre en mouvement le 5e soleil.
Roudoudou, Felix Kubin et le groupe de metal mongol « Hu » me font apparaître, chacun dans un de leurs opus. Je suis ? Allons, c’est facile !
En nahuatl mon nom signifie « monstre d’eau ». J’inspire l’apparence du furie nocturne Krokmou, dans le film Dragons. Dans la première partie du jeu Final Fantasy IX, le monstre du marais des Kwe a mon apparence. Je suis ? Quelqu’un ?
Ma forme terrestre étant sensible au froid du climat mexicain d’altitude, grâce à une hypothyroïdie évolutive, je passe ma vie au stade de larve aquatique sans jamais me métamorphoser en adulte terrestre (néoténie). A l’état sauvage, je ne me métamorphose qu’à de rares occasions, par exemple lors de l’assèchement de mon environnement. En cas de métamorphose, mon espérance de vie passe de 15 à 5 ans.
Dans une nouvelle de Julio Cortázar, je suis piégé dans un corps dont je ne parviens pas à m’échapper. Dans La Grande Beuverie, René Daumal m’utilise comme métaphore de l’être humain qui, selon lui, ne parvient jamais au stade adulte. Je suis ? Personne ?
Je peux régénérer mes organes endommagés ou détruits : membre, œil, voire certaines parties de mon cerveau.
Dans Le Procès de l’homme blanc de Yann Quero, je développe des facultés télépathiques et suis utilisé pour fabriquer des ordinateurs neuronaux.
Mon génome étant dix fois plus grand que le génome humain, son séquençage ne s’est achevé qu’en 2018. Les nombreuses séquences répétées qu’il contient pourraient être en lien avec ma capacité de régénération.
Ma tolérance aux greffes est également exceptionnelle. Je donne mon nom aux cuves à clonage de la saga Dune, de Frank Herbert. Je suis ? Allons, je suis ?
Larve crépusculaire de 15 à 33 cm, je possède des yeux sans paupières et des branchies en forme de fougères, réparties en deux groupes de trois houppes, de part et d’autre de la tête.
Je peux respirer au moyen de mes branchies, de mes poumons atrophiés ou par la peau.
Carnivore, je localise mes proies grâce à mon odorat et les aspire en créant une dépression dans mon estomac.
Je peux être blanc, doré, gris, noir, brun ou bleuté. Je possède 4 doigts aux pattes avant et 5 aux pattes arrière. Je suis ? Je suis ? Je suis ?
Je peux me reproduire à l’état larvaire (pédogenèse). J’atteins la maturité sexuelle à l’âge de un an. Elle se remarque par un changement de couleur de mes dernières phalanges. Si ma peau est claire, mes doigts deviendront noirs, si elle est foncée, ils deviendront blancs.
Entre mars et juin, après quelques jours de gestation, 300 œufs en moyenne sont pondus. L’éclosion a lieu environ 14 jours après la ponte. Les têtards sont cannibales dès leur éclosion. Attention… Je suis ? Allez ?
Habitué des mots croisés anglophones, j’ai mon Pokémon et suis la mascotte de l’Aquarium du Limousin (Limoges) ? Alors ? Tout reste possible…
Espèce de salamandre appartenant à l’ordre des urodèles, je suis Ambystoma mexicanum, dit… l’a-xo-lotl ! L’axolotl aux échalottes, bien sûr !