Vis ma vie !


Vivre la vie d’un autre, c’est un peu ce que nous faisons quand nous écrivons. Qu’on imagine ou qu’on relate, il faut se documenter. Et quoi de mieux qu’un vis-ma-vie ?

Si vous travaillez en entreprise, acceptez tous les vis-ma-vie qui vous seront proposés, déplacez-vous chez les sous-traitants.

Pendant les vacances, plumez des canards dans des fermes à foie gras, pratiquez la maçonnerie sur des chantiers de rénovation, faites les vendanges… Laissez tomber les cocotiers. Le sable blond et la mer bâchée d’azur, ils n’ont rien à vous apprendre. Faites un stage de mécanique dans le neuf trois avec des voleurs de scooters ou apprenez la couture dans un club du troisième âge.

Vous allez enrichir votre vocabulaire, faire des rencontres, capter des atmosphères, découvrir de nouvelles peurs, éprouver de nouvelles joies…

Tous ces éléments vont venir s’agglutiner dans votre ordinateur, et vont vous suggérer des styles nouveaux, appropriés à vos nouveaux récits.

Là encore, pas vraiment de structure pour ce texte long. La logique reste la chronologie des événements.

L’installateur

Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec Mohamed, un installateur en téléphonie Fixe. Son métier consiste à tirer des câbles et connecter des MODEM. Je vais vivre sa vie pendant deux ou trois heures. Une immersion qui doit améliorer ma connaissance des processus du monde des télécom où je travaille.

Dans sa relation avec les clients, l’installateur tient le beau rôle. On le supplie de ne pas vandaliser la déco intérieure, de poser la prise quelques centimètres plus à gauche. Il en tire un modeste sentiment de reconnaissance et quelques menus pourboires. Quant aux rencontres, ce n’est pas tous les jours où il tombe sur la super nana qui a pris un reuteuteu[1] pour se faire câbler l’appartement[2] ; le plus souvent le mari s’y colle. Ou bien il faut affronter un vieux couple aux dents gâtées qui redoute le chant de la perceuse[3] autant que la confiture de fraise aux clous de girofle.[4]

Allez ! Il faut bosser, maintenant.

Début d’après-midi, XVIIe arrondissement, métro Saint-Ouen, je passe l’enceinte ultrasécurisée derrière une vieille dame aux cheveux mauves et pénètre dans la Villa Saint-Ange. Le doigt sur la détente,[5] j’attends le coup de fil de Mohamed – Mohamed est injoignable et sa boîte vocale est pleine.

Dans la cour, un grand noir fait les cent pas en serrant contre lui un nourrisson cacochyme.[6] Si c’est un faux nourrisson, il est bien imité. Je reste maître de mes nerfs.

Appel de Mohamed. Il sera là dans vingt minutes. Il est aussi question d’une personne qui pourrait nous rejoindre plus tard… et qu’on ne verra jamais.

Les ramasseurs de feuilles ont terminé leur taf. Ça sent l’automne. J’attends.

Un sac en bandoulière, l’épaule déboîtée par une caisse à outils à roulettes, un jeune gars musclé chargé de boîtes en carton finit par arriver. Nous échangeons un regard, peut-être deux, puis il disparaît à l’intérieur de l’immeuble avec son barda, dans les pas de l’homme au nourrisson.

Les boîtes en carton m’ont mis la puce à l’oreille. Il faut reconnaître que le succès du téléphone mobile a mis la puce[7] à l’oreille de pas mal de gens. Malgré l’éradication provisoire[8] de la peste, la puce a fait son grand retour. Le SMS[9] a remplacé l’épouillage dans le maintien de la cohésion du clan, et les doigts, plus agiles et précis que jamais, sont toujours mis à contribution.

Un texto à Mohamed et le jeune athlète descend m’ouvrir la porte.

– Vous ne m’avez pas reconnu tout à l’heure ?
– Non c’est vrai, je ne vous ai pas reconnu.
– À la fois, ce n’est pas comme si on était amis sur Facebook, ne dis-je pas.

Même si je ne manque pas d’humour, nous allons échanger assez peu durant les heures qui vont suivre. Mohamed n’est pas un loquasse. Il est là pour bouffer du câble. Il n’est pas très « contenu[10] » ; à part le foot si l’on en juge aux autocollants qui décorent sa boîte à outils. Je ne suis pas à un a priori près. C’est le principe du vis-ma-vie : on arrive pleins d’idées préconçues et l’on repart le cœur débordant d’émotion, des quasars pleins les yeux.

En ce qui me concerne, je ne suis pas bon camarade. J’aime plaisanter mais on ne me connaît pas d’amis. J’ai coutume de dire en milieu ébouriffé que le pince-sans-rire a l’air dégagé du prince sans ire[11] car un mental d’acier est un mental sans haine.[12] Il faut convenir que ce n’est pas avec des joyeusetés de cette farine[13] que je vais me faire des followers.[14]

Tout à l’heure, le client attendait dans la cour car l’interphone était en panne… Il avait bien laissé son zéro six[15] mais bon… Ça passe…Ça passe pas…[16] C’est fatigant.

Bébé pleure et tousse en sifflant comme une arrivée d’eau dans un lave-linge. Bronchiolite aigüe, diagnostique le docteur Bibi.

– J’attends que vous ayez terminé pour l’emmener chez le pédiatre… C’est fatigant.
– Et si mon bébé meurt ce sera de votre faute, garde-t-il pour lui.
– Le crime parfait, pensé-je, j’espère que ce n’est pas une fille non désirée.

La pression est montée d’un cran.

Papa conclut systématiquement ses phrases d’un « c’est fatigant » dépressif. La nonchalance inquiète plus qu’elle ne rassure chez cet homme structurellement contrarié.[17] À quel moment va-t-il tenter d’assommer Mohamed avec le bébé ?

Avec l’assurance de l’aînesse, je monte au filet.
– Elle a quel âge ?
– C’est un garçon, il a sept mois… C’est fatigant.

Laisse béton, Mohamed a donné le coup d’envoi du marathon. À la recherche de la prise de ses rêves, il décrit vaguement ce qu’il cherche au client qui ne voit pas. L’appartement vient d’être entièrement restauré. Dans le salon, au pied du téléviseur, une rangée de prises crève les yeux : pour le courant, le câble, le téléphone, et même une arrivée vierge supplémentaire sous le papier peint tout neuf. Mais je ne suis pas censé faire intervenir mon grain de sel pendant le vis-ma-vie. M’accusera-t-on de non-assistance à personne en danger si bébé meurt ?

 Le client s’est absenté pour préparer un biberon. Mohamed en profite pour essayer de déplacer les canapés qui par bonheur sont bien trop lourds. On dirait qu’il cherche du fric.

– Qu’est-ce qu’il fout dans le couloir ce frigo américain ? C’est provisoire ? Je parie qu’il est trop large pour la porte de la cuisine. Les nouveaux riches ont l’œil plus gros que l’orbite.

A la recherche d’un passage secret, Mohamed s’agenouille et commence à déplacer le T. rex[18] des réfrigérateurs. Saint-Ouen[19] priez pour nous ! Le sol est revêtu d’un lino en simili-plancher dans les gris clairs aux motifs ligneux très réalistes. Quelle est cette matière invraisemblable,[20] ni dure ni lisse, légèrement molletonnée ? Alerte, c’est un faux plancher mou ! Trop tard. C’est une vraie déchirure que le pied colossal du réfrigérataure[21] imprime pour l’éternité sur la joue meuble de la modernitude.[22] Ambiance freezeur.[23] Les anges de la Villa défilent en procession, le cul serré. La machine s’est arrêtée de ronronner. Mohamed tente avec une mauvaise foi sans conviction[24] d’expliquer que la déchirure était déjà là. Tel le rat-taupe nu, je cherche un boyau où disparaître. Ça ne fait pas dix minutes qu’on a mis les pieds chez le client et…

– C’est fatigant.

Celui-ci ne va plus nous lâcher d’une tong.[25]

Dans le doute, Mohamed finit par décider de réutiliser le conduit emprunté par le câble déjà en place. Bah oui, pourquoi pas. Ça paraît évident, mais je voudrais vous y voir.

Le client a demandé de la fibre optique jusque dans son bac à légumes. Avant il était câblé avec une technologie moins radicale. Il doit être ambassadeur du Limwala[26] pour que l’opérateur ait accepté ce changement d’offre. Je lui demanderais bien comment il s’y est pris mais bébé a vomi sur le plancher mou. La bouche déformée par une grimace qui frôle la perfection, le père tient le nourrisson à bout de bras comme une canette de soda qu’on a trop « secouée avant d’ouvrir ». Lentement, ses fesses quittent le pays des toréadors où elles avaient trouvé refuge, tandis que la vachette disparaît dans le couloir en soufflant sa life.[27]

Je profite de la diversion pour débrancher l’écran plat qui gêne l’accès aux prises et que Mohamed avait poussé au bord du carton qui lui servait de support.

– Le meuble TV n’a pas encore été livré, c’est fatigant.

Le meuble TV, la bronchiolite, le plancher mou… Je dépose l’objet high-tech à l’écart des allées et venues avec le secret espoir de conjurer la loi des séries. Le client cautionne l’initiative. Il pense la même chose que moi : « ces putains d’installateurs ont fait assez de dégâts comme ça. »

Bourré d’idées préconçues, je suppute que le je-m’en-foutisme conjugalement correct du père a provoqué un ras la touffe chez la mère, et que celle-ci a planté le géniteur avec le nourrisson qui s’étouffe. Je n’ai pas le temps d’imaginer les paroles désagréables qu’elle a dû aboyer en claquant la porte : sur le palier de l’étage supérieur, dans le boîtier de répartition qui n’a plus de couvercle, Mohamed a isolé le fil bleu qui se trouve dans le tube vert.

Pour repérer le conduit par lequel il va passer, Mohamed titille le câble déjà en place et je regarde à l’autre bout si ça bouge.

– Ça bouge !

Mohamed arrache le câble en place puis enfile dans le conduit une grande aiguille, genre péridurale, prolongée par plusieurs mètres d’un fil semi-rigide.

Je finis par récupérer l’aiguille à l’autre bout, dans l’appartement. Mohamed y attache le câble de fibre optique et, depuis le pallier, tire sur le fil semi-rigide pour entrainer la fibre dans le conduit.

Il n’a pas récupéré deux mètres de câble quand l’aiguille se coince quelque part dans les entrailles de la Villa[28] Saint-Ange. Il a beau tirer comme un enragé, rien ne vient, ni l’ombre de Jef,[29] ni la robe de Poupoule,[30] pas même le nuage d’un cavalier.[31] En faisant aller et venir l’ensemble par les deux bouts, Mohamed parvient à décoincer l’aiguille sanguinolente qui git de nouveau sur le plancher mou, comme sur le pont d’une baleinière. Lors de l’opération, les mèches de verre ne doivent pas souffrir, l’accouchement doit se dérouler sans douleur. Avec l’assurance d’un chirurgien de la Grande Armée, il coupe les deux mètres de fibre endommagée.

L’expert en maïeutique[32] attache maintenant la fibre optique à l’autre bout, côté palier, et tire sur l’aiguille. Ça finit par passer en douceur, sans césarienne et sans épisiotomie.[33]

À partir de maintenant on va se balader. Mohamed raccorde la fibre sur le pallier au niveau du répartiteur. Il coupe les deux bouts, bien droit, au moyen d’un coupe-ongle 2.0, les soude dans un petit four portatif à plusieurs milliers d’euros et emballe la soudure dans un manchon en plastique à fondue. Une odeur de fête des mères élève les sinus[34] au carré : « regarde maman ce que je t’ai fabriqué ! »

Dans le salon, Mohamed a fixé de travers la prise d’arrivée de la fibre et par-dessus le marché, à un endroit improbable, sous une prise de courant. Les câbles des appareils vont se chevaucher mais Mohamed a déjà coupé le cordon sans demander l’avis du père[35] ; il est maintenant trop court pour faire dans la déco. Je devine les pensées douloureuses du client qui, pour se calmer, essuie des traces de doigts sur le papier peint qui sort de chez le coiffeur : « que ces deux salopards disparaissent de ma vie, c’est fatiguant. » Heureusement bébé dort. On ne va pas le réveiller avec une altercation entre personnes qui ne se respectent pas. Je suis le contraire d’un insoumis mais la résignation des gens ne laisse pas de me sidérer.

Le moment est venu pour Mohamed de tester les connexions au moyen d’une sorte de torche laser. Féérie de Noël, une lumière rose inonde la fibre. On installe les cadeaux dans le salon : un petit boitier pour convertir le signal optique, la box, le décodeur. Le client est content, il a maintenant trois éléments au lieu d’un sous le sapin. Ça valait le coup de nous inviter… C’est tout de même un petit moment de bonheur. Mohamed et le client sont à quatre pattes comme des gosses au milieu des emballages en cartons. ELEGANT, la marque du boxer en microfibre scintille sur les reins du jeune technicien. Quant au survêt gris-métallisé taille ultra basse du client, pin-pon la soudure à la Mireille Darc[36] du décolleté culte[37] !

Ce n’est pas terminé, Mohamed doit encore récupérer le concierge pour se raccorder au Point de Mutualisation de Zone qui se trouve dans un meuble technique en sous-sol. Mais avant, il faut aider une voisine de palier en surpoids à conduire son amie handicapée à l’ascenseur. Elle s’est adressée à Mohamed en arabe. Il pousse le fauteuil roulant jusqu’à l’ascenseur. En panne ! Mohamed appelle le réparateur. Je réalise avec une pointe de jalousie dans l’arrière-pensée[38] qu’il est parfaitement bilingue.

Un peu plus tard, au sous-sol, le concierge explique que le meuble ne ferme plus car il a été forcé par un installateur qui n’avait pas compris comment ça s’ouvrait.

– Vous voyez les bipèdes auxquels on a affaire, tabasse-t-il. Vous venez de fibrer l’immeuble mais vous n’avez que cinq clients, enchaîne-t-il, ravi de communiquer les conclusions de son étude de marché. Tout le monde a préféré aller chez votre concurrent. Bah oui, il est moins cher. Vous devez avoir une sacrée dent contre lui, non ?

L’impassibilité de Mohamed ne mollit pas d’un micropascal.[39] C’est pas ses oignons. Ce mec n’existe pas.

De retour sur le plancher mou, ça ne fonctionne pas. Coup de fil à la TEC.[40] Problème de coupleur, un grand classique, les branchements ont été inversés. Mohamed redescend au sous-sol, débranche, rebranche, m’appelle avec son téléphone mobile pour me demander si tel ou tel voyant de la Box clignote.

– C’est bon.

La famille est de nouveau réunie dans le salon.

L’amie handicapée de la voisine est toujours devant l’ascenseur. Elle ne clignote pas, elle nous tourne le dos comme dans un film d’Hitchcock. Ce n’est pas Psychose[41] mais ce n’est pas tout à fait le monde réel non plus.

Mohamed commence à remballer.

– Et comment je fais pour avoir la télé dans la chambre ?

Ça y est, cézigue s’intéresse, il s’enquière, il anticipe ! Mais visiblement, Mohamed n’est pas le genre de gars à connecter la chambre à coucher le premier soir.[42]

– Il faut installer un kit Ethernet, il y a deux murs à percer, la cuisine à traverser, vous m’appelez et je repasse vous faire ça. Tout simplement.

Je me demande si Mohamed travaille au noir, si le sous-traitant facture directement, si le fournisseur d’accès empoche la plus grosse part… Ce n’est pas mon problème. Sur le point de partir, je me lâche en suggérant au client de dormir dans le salon.

– Ça ferait une chouette chambre !

Premier et dernier sourire. Une petite victoire tout de même. Il a dû s’en passer des trucs dans ce salon.

– N’oubliez pas de renvoyer l’ancienne box.
– Je sais, ils vont me la facturer… Ça fait plus de dix jours que j’attends l’étiquette de retour… C’est fatigant.

L’ascenseur est réparé, il n’y a plus, dieu merci, de vieille dame handicapée dans le couloir. Tout semble être rentré dans l’ordre effarant[43] des choses.

Ciao les anges.[44]

Deux heures et quarante-cinq minutes. Malgré des débuts déchirants, ce n’est pas si mal.

Mohamed a un autre rendez-vous. Je l’abandonne. On est vendredi soir, pas le temps de repasser au siège, la semaine est terminée.


Notes

[1] reuteuteu : jour de RTT (réduction du temps de travail)

[2] « se faire câbler l’appartement » : allusion salace.

[3] « chant de la perceuse » : ne pas confondre avec le chant de la berceuse.

[4] « confiture de fraise aux clous de girofle » : les fraises du dentiste. L’essence de clou de girofle contient l’eugénol, utilisé par les dentistes pour ses propriétés antiseptique et analgésique.

[5] « Le doigt sur la détente » : expression signifiant attentif.

[6] « un nourrisson cacochyme » : oxymore. Du grec ancien kakokhumos (qui contient ou produit un mauvais suc). En mauvais état, fortement dégradé. Adjectif qui s’applique habituellement aux vieillards.

[7] « le téléphone mobile a mis la puce[7] à l’oreille des gens » : référence à la puce électronique qui se trouve dans le téléphone mobile (carte SIM).

[8] « éradication provisoire » : oxymore.

[9] SMS : Short Message Service = service de messages succincts = par métalepse, le message lui-même.

[10] contenu : allusion aux contenus proposés par les câblo-opérateurs pour fidéliser leurs clients : presse, exclusivités cinématographiques et télévisuelles, émissions sportives, etc.

[11] L’r de prince a dégagé pour donner prince, récupéré par ire (colère) pour donner rire

[12] Le mental d’acier du pince-sans-rire est le mental sans n du prince sans ire, car mental sans n donne métal.

[13] « de cette farine » : de cet acabit.

[14] Les followers sont les utilisateurs d’un réseau social qui se sont abonnés au compte d’un autre utilisateur pour le “suivre”.

[15] 06 : numéro de téléphone (les numéros de téléphone mobile commencent souvent par 06).

[16] On arrive ou non à capter le réseau.

[17] « structurellement contrarié » : 2 résultats sur internet.

[18] « le T. rex des réfrigérateurs » : le plus gros des réfrigérateurs.

[19] On n’est pas loin de la porte Saint-Ouen.

[20] « cette matière invraisemblable » : référence au film Le Derrière

[21] réfrigérataure : néologisme. La terminaison en aure fait allusion aux dinosaures.

[22] modernitude : néologisme.

[23] « ambiance freezeur » : 3 pages de résultats sur internet avec freezer, zéro avec freezeur.

[24] « une mauvaise foi sans conviction » : paradoxisme.

[25] « nous lâcher d’une tong » : 2 résultats sur internet.

[26] Limwala : pays africain corrompu imaginaire. Jeu de mots avec lime-moi la.

[27] life : vie (en anglais).

[28] « les entrailles de la Villa » : 2 pages de résultats sur internet.

[29] Jef : référence à la chanson de Brel.

[30] Poupoule : référence à la chanson de Mayol.

[31] « le nuage d’un cavalier » : référence au conte La Barbe bleue.

[32] maïeutique : aArt de l’accouchement.

[33] épisiotomie : du grec ancien e̍písion (pubis) et tomía (coupure).

[34] sinus : cavité de certains os de la face ; et (polysémie) rapport entre la longueur du côté opposé et celle de l’hypoténuse dans un triangle rectangle.

[35] « l’avis du père » : métaphore filée de l’accouchement et allusion au cordon.

[36] « soudure à la Mireille Darc[36] du décolleté culte » : référence au dos nu de l’actrice dans Le grand blond avec une chaussure noire, et jeu de mot avec le nom de celle-ci et la soudure à l’arc (la soudure faisant ici référence au passage des fesses au dos).

[37] « décolleté culte » : jeu de mots avec cul.

[38] « une pointe de jalousie dans l’arrière-pensée » : imitation du style d’Emile Ajar.

[39] micropascal : unité de pression.

[40] TEC : service technique.

[41] Psychose : film de Hitchcock.

[42] « connecter la chambre à coucher le premier soir » : allusion à l’expression Coucher le premier soir.

[43] « ordre effarant » : oxymore.

[44] « Ciao les anges » : 6 résultats sur internet.


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