S’amuser avec les figures de style


Le jeu consiste à s’entrainer à identifier les figures de style (apprentissage) afin de pouvoir mieux les apprécier (lecture) ou en créer soi-même (écriture).

Ces connaissances vous aideront dans vos commentaires composés et surtout vous montreront que le langage est un véritable laboratoire où toutes les expériences sont permises.

Bibliographie : Les figures de style et de rhétorique (1998) ROBRIEUX

Les figures de sens

Ou comment défigurer le sens d’une phrase pour en sublimer et en multiplier les lectures possibles, pour lui faire tourner la tête (trope) et l’acoquiner à d’autre signifiés.

Jeu

Pour chaque phrase, une seule réponse possible parmi les trois ci-dessous :

Qualifiez les phrases suivantes :
(cliquer sur la phrase pour avoir la réponse)

Les figures de mots

Maintenant, on s’attaque au signifiants, aux mots en tant que matériaux : néologisme, étymologisme, homophonie, onomatopée, contrepèterie, paronomase, assonance, allitération, apocope, aphérèse, syncope…

En cours de rédaction

Les figures de pensée

Moins évidentes, elles peuvent facilement passer inaperçues quand on ne connaît pas l’auteur : ironie, antiphrase, paradoxe, hyperbole, litote, euphémisme, sophistication…

En cours de rédaction

Les figures de construction

On passe à la syntaxe : chiasme (A-B/B-A), réversion (Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? Ce n’est pas moi qui suis dans la vie, c’est la vie qui est en moi !), antithèse, ellipse, anacoluthe, prolepse (lui, il), hyperbate (et très bath), tmèse, hypallage…

En cours de rédaction


NOTES

  1. comparaison – n. f. : figure de style qui consiste à rapprocher deux notions au moyen d’un lien explicite qui exprime la notion de comparaison (Ex. Il est têtu comme une mule). ↩︎
  2. métonymie – n. f. : figure de style qui consiste à exprimer un concept au moyen d’un terme désignant un autre concept en rapport avec le premier (gr. metônumia « changement de nom »). Ex. contenu exprimé par le contenant : Viens on va boire un verre.
    L’expression signifie qu’on va boire le contenu d’un verre. Mais en fait ça sera le contenu de plusieurs verres et le contenu de ces verres sera très probablement alcoolisé. De là à dire que la métonymie est une grosse hypocrite (gr. hupokritês « acteur, mime ») il n’y a qu’un pas… si tant est qu’on arrive encore à en mettre un devant l’autre ! ↩︎
  3. métaphore – n. f. : figure de style qui consiste à évoquer un concept au moyen d’un terme désignant un autre concept sans rapport évident avec le premier (gr. metaphora « transposition » du gr. meta « changement, dépassement » et pherein « porter »).
    La grosse embrouille en quelque sorte ! Le chemin de son cœur est une double métaphore, voire triple. On connait la seconde : le cœur est le siège des sentiments et des émotions (cette métaphore a été lexicalisée, elle est passée dans le langage courant, on parle alors de catachrèse). La première, prise individuellement, est aussi une catachrèse car chemin signifie en particulier Conduite qu’il faut suivre pour arriver à un but (Ex. Vous êtes sur le bon chemin). Le chemin de son cœur signifie donc Conduite qu’il faut suivre pour arriver à déclencher chez cette personne des émotions et des sentiments positifs. Il y a beaucoup de non-dit : d’une part le but, qui est de déclencher émotions et sentiments, et d’autre part le fait que ces émotions et sentiments doivent êtres positifs. C’est ce non-dit qui fait de l’expression Le chemin de son cœur, une métaphore. ↩︎


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