Internet : vous connaissez ?

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Le but est de se familiariser avec quelques notions qui seront utiles ultérieurement et qui vous permettront de ne plus faire semblant de comprendre quand certaines personnes s’expriment en chinois devant la machine à café.

Bibliographie

Connaissez-vous vraiment Internet ? (2022) ARTICLE 19 (EYROLLES)

Le réseau Internet n’est pas qu’un pléonasme

Internet est un réseau mondial mal sécurisé qui permet de communiquer entre eux aux êtres humains qui ont accès à ce réseau. Ce réseau relie toutes sortes d’ordinateurs : des ordinateurs personnels (PC ou personal computer), des objets connectés, des smartphones (téléphones intelligents), de gros ordinateurs (les serveurs par exemple) et toutes sortes de matos assurant le bon fonctionnement du réseau lui-même.

D’un point de vue physique, le réseau est constitué de différents tronçons aux technologies différentes mais compatibles entre elles de bout en bout (grâce à des convertisseurs) : fibre optique, paire de cuivre, wifi, GSM (téléphones mobiles), etc.

L’adresse IP dont tout le monde parle

L’adresse IP des ordinateurs est l’équivalent des adresses postales que nous écrivons sur nos cartes postales (mais qui écrit encore des cartes postales ?)

Toute machine connectée à Internet possède sa propre adresse physique (unique), dite adresse IP. IP signifie Internet Protocol : cette adresse est indispensable au protocole d’Internet pour transporter des informations et les acheminer au bon endroit.

Pour connaître l’adresse IP de votre ordinateur, tapez ipconfig dans l’invite de commandes de votre ordinateur et appuyez sur Entrée. Lisez votre adresse IP sur la ligne libellée « Adresse IPV4 ». Vous êtes bien avancé, maintenant !

Le protocole HTTP c’est quoi ?

Le protocole Internet (HTTP) est l’équivalent du protocole utilisé par La Poste pour acheminer le courrier (mettre la lettre dans une enveloppe, coller un timbre, inscrire l’adresse du destinataire, déposer la lettre dans un bureau de poste, envoyer les lettres à un centre de tri, acheminer les sacs de courrier par camion, train ou avion, etc.)

Le protocole utilisé pour envoyer sur internet, des pages web (les écrans visualisables) avec leurs données (les informations) se nomme HTTP (Hypertext Transfer Protocol). Regardez en haut à gauche de votre écran : tiens, tiens.

HTTPS est le protocole HTTP sécurisé (S pour secure) : dans le protocole HTTPS, les informations transférées sont cryptées avant d’être envoyées (comme si vous utilisiez un langage secret pour rédiger votre carte postale pour que les curieux ne puissent pas la lire).

Des applications client-serveur pour vous servir

Sur votre ordinateur, vous pouvez travailler en local (c’est à dire en mode non connecté) : par exemple, vous lancez l’application Notepad installée sur votre disque dur (la mémoire de votre ordinateur), vous créez un fichier monfichier.txt que vous sauvegardez dans un répertoire de votre disque dur (Notepad se fait aider au passage par l’Explorateur de fichiers, une autre application installée en local sur le disque dur de votre PC). Vous pouvez retrouver monfichier.txt en utilisant l’application locale Explorateur de fichiers.

Mais le plus souvent, vous travaillez en mode client-serveur (connecté au réseau). La partie cliente de l’application vous propose une interface (les écrans) et communique avec la partie serveur de l’application qui héberge et traite les données on ne sait pas où (peut-être dans une ferme à serveurs, au pied d’un volcan islandais).

Par exemple, vous lancez Gmail (client) qui récupère la liste de vos mails sur le serveur de Gmail, quelque part dans le monde. Quand vous cliquez sur l’un de vos mails dans cette liste, rebelotte, Gmail (la partie cliente installée sur votre ordinateur) envoie une requête au serveur de Gmail pour récupérer le contenu du mail. En gros, vous avez compris que vos mails ne sont pas stockés sur le disque dur de votre ordinateur, mais sur un serveur quelque par sur le réseau : c’est d’ailleurs ce qui vous permet d’accéder à vos mails également depuis votre smartphone qui va interroger le même serveur pour récupérer le même mail.

Autre exemple, lorsque vous surfez sur internet, il se passe plusieurs choses avant que vous puissiez alimenter votre cerveau avec des informations de première pression à froid :

  1. Vous initialisez la recherche en cliquant sur votre navigateur Google Chrome (par exemple) qui affiche la mire Google dans laquelle vous saisissez des mots clés, puis vous lancez la recherche
  2. Le navigateur (client) envoie une requête HTTPS au moteur de recherche Google Search situé sur un serveur, dans un monde où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.
  3. Le moteur de recherche (serveur) cherche des sites et ressources (leurs URL) qui correspondent à vos mots clés. Une URL (Uniform Resource Locator) est l’appellation standardisée d’une ressource (par exemple, le nom d’une page d’un site ou d’une image)
    • Le moteur de recherche est en mesure de rendre ce service car, la nuit venue, il lâche sur le net des applications scrutatrices appelées robots d’indexation, ou araignées, qui vont explorer, analyser et qualifier toutes les pages du web (la toile) : de la note attribuée à la ressource analysée, dépendra sa probabilité d’être présentée en bonne place par le moteur de recherche, aux internautes en manque d’information.
  4. Le moteur de recherche (serveur) envoie au navigateur (client) la liste des URL des ressources qu’il a sélectionnées.
  5. Le navigateur (client) réceptionne et affiche cette liste. Quand vous passez la souris sur l’une des ressources présentée, son URL exacte s’affiche en bas à gauche de l’écran du navigateur. Vous pouvez ainsi vérifier que l’URL n’est pas bizarre avant de cliquer dessus (mais personne ne fait ça)
  6. Plein d’espoir, vous cliquez sur l’une de ces ressources affichées par votre navigateur (client)
  7. Le navigateur (client) demande à un serveur spécialisé (l’annuaire DNS), l’adresse IP du serveur qui héberge le nom de domaine contenu dans l’URL de la ressource sur laquelle vous avez cliqué
  8. L’annuaire DNS (Système des noms de domaine) envoie au navigateur, l’adresse IP du serveur qui héberge ce nom de domaine
    • Le DNS connaît le couple (nom de domaine, adresse IP) car je suppose que le serveur de l’hébergeur du site a fait une déclaration auprès du DNS
  9. Le navigateur (client) demande au serveur dont il connaît maintenant l’adresse IP, de lui envoyer la ressource qui correspond à l’URL (il a le nom du site et son adresse)
  10. La partie serveur de votre site exécute des programmes, écrits par exemple en langage PHP, pour récupérer la ressource demandée et la structurer dans une page écrite en HTML qu’il envoie au navigateur
    • Une page web est du contenu (texte, images…) structuré avec les balises (Markup) du langage HTML (HyperText Markup Language). Exemples de balises : <p></p> (paragraphe), <img> (image), etc.
    • Un hypertexte est un ensemble de textes reliés entre eux par des liens cliquables
  11. Le navigateur (client) réceptionne la ressource, la met en forme en exécutant le code CSC récupéré avec le HTML, puis l’affiche sur votre écran
    • CSS : feuilles de style en cascade (Cascading Style Sheets). Langage informatique qui décrit la présentation des documents HTML. Si une page HTML contient du code CSS, le navigateur l’interprète pour mettre en forme celle-ci avant de l’afficher.
  12. Vous pouvez maintenant consulter la page toute belle, affichée par votre navigateur (client).

L’URL vous donne des ailes

Une url est un « localisateur de ressource standardisé » (Uniform Resource Locator). C’est une chaîne de caractères structurée qui permet d’identifier, plus que de localiser, une ressource du Web et de préciser le protocole internet pour la joindre (par exemple http ou https). La localisation proprement dit se fait au moyen de l’adresse IP.

  • La véritable adresse, l’adresse physique, est l’adresse IP qui se trouve dans l’annuaire DNS qui répertorie les couples (nom de domaine, adresse IP).
  • Si je décide d’héberger mon site chez un autre hébergeur, mon site conservera son URL mais son adresse IP sera celle du serveur du nouvel hébergeur.

Exemple : voici l’url d’une page d’accueil d’un site connu (la page s’appelle ici accueil) :  https://www.impots.gouv.fr/accueil

La structure d’une url est la suivante : protocol_de_récupération (https) :// nom_de_domaine (www.impots.gouv.fr) /nom_de_la_ressource (la page accueil).

  • Le nom de domaine est choisi par le propriétaire du site : c’est le nom du site.
  • Le nom de la ressource est choisi par le créateur du site ; ce nom est unique pour le site ; on pourrait dire que c’est le prénom de votre ressource.
Et www, ça sort d’où ?
  • www est l’acronyme de World Wide Web ; c’est un nom de sous-domaine traditionnel qui peut être remplacé par un autre nom, ou supprimé s’il n’y a pas de sous-domaine.
  • Le web est l’ensemble des pages des sites web et des autres ressources, comme les images ou les vidéos
  • Web est l’ellipse de World Wide Web, composé de worldwide (mondial) et de web (toile d’araignée).

Faut-il conclure ?

Pour permettre aux applications client-serveur de fonctionner sur Internet, le Web utilise 3 piliers : HTTP, IP et HTML.
On retrouve ces 3 piliers dans la structure de l’URL d’une page web :

  1. https (le protocole)
  2. ://nom du domaine (le domaine est hébergé sur un serveur qui est identifié par son adresse IP stockée dans un annuaire)
  3. /ressource (page du domaine structurée en HTML)

Exemple :

https://www.impots.gouv.fr/accueil

protocole://nom de domaine/nom d’une page

Analogie :

La Poste://l’adresse du destinataire/une lettre bien présentée et parfumée,

Et WordPress dans tout ça ?

WordPress est une application client-serveur qui vous permet de construire un site sans avoir à coder. Vous paramétrez votre site et créez des pages de façon intuitive grâce à l’application WP-admin. Toutes les données de votre site (paramétrage, textes, images, etc.) sont stockées sur le serveur de l’hébergeur que vous avez choisi.

Vous aurez à votre disposition 3 url :

  • Une pour accéder à l’application administrative WordPress (pour créer et modifier votre site)
  • Une pour accéder à votre site (vous ou n’importe quel internaute)
  • Une pour gérer le compte client que vous avez ouvert chez l’hébergeur de votre choix pour qu’il héberge votre site sur l’un de ses serveurs (ce n’est pas gratuit). Vous y trouvez des informations concernant le taux d’occupation de votre espace disponible et vous avez la possibilité de prolonger votre contrat ou de changer d’offre. Si nécessaire, vous pouvez également accéder avec précaution aux fichiers et à la base de données de votre site, stockés sur le serveur de l’hébergeur.

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